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Lorsqu'un décodeur reçoit une trame, il vérifie s'il est le destinataire (en fait si c'est son adresse). Si oui, alors la donnée de commande est analysée. S'il s'agit d'une consigne de fonction, celle-ci est exécutée. S'il s'agit d'une consigne de vitesse, la valeur de la vitesse (bits 0 à 4 de l'octet) commande un circuit MLI (Modulation de Largeur d'Impulsions) afin d'obtenir une tension moyenne aux bornes du moteur proportionnellement à la consigne (il faut se souvenir que la vitesse de rotation d'un moteur à courant continu est proportionnelle à sa tension d'alimentation).
Le principe est le suivant :
Le courant alternatif qui arrive sur les rails (voir plus haut) est redressé afin d'obtenir un courant continu. Ce courant continu est haché pour obtenir un courant alternatif d'une fréquence fixe (f = 1/T) de plusieurs milliers de Herz (pouvant atteindre 40 000 Hz avec un décodeur Zimo MX64, la fréquence étant programmable avec ce décodeur). La commande (Bit 0 à 4 de l'octet de commande et bit 5 de sens de rotation) vont faire varier le rapport cyclique de ce signal alternatif.
Le rapport cyclique d'un signal est le ratio entre Tau et T (ci-dessous). La variation de ce rapport permet d'obtenir une multitude de vitesses possibles (ici 28 dans chaque sens puisque 28 combinaisons sont possibles avec les 5 bits de commande B0 à B4).
Nous venons de voir les principes généraux de la commande par modulation de largeurs d'impulsions, toutefois il existe des spécificités propres à la commande MLI dans le modélisme ferroviaire qui sont expliquées dans la page suivante.